2 juillet 2008 Les étudiants, un coup de pouce ?

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Qu'il s'agisse du e-Strat Challenge, de L'Oréal Brandstorm, de l'Ingenius (L'Oréal), du European Beauty Event (P&G) ou encore du Henkel Innovation Challenge (Henkel obviously) ces dernières années c'est le boom des concours et compétitions internationales.

Mais que gagnent les entreprises à organiser ces événements ? Ca leur permet tour d'abord d'attirer la crème des étudiants, et d'en faire de potentielles futures recrues. C'est aussi un laboratoire d'idées pour les marques, formidable occasion pour brainstorming avec la fraîcheur de la nouvelle génération. Lesdites entreprises sont un sorte de Business School qui assurent une carte de visite à celui qui les fait figurer sur son CV, et l'organisation de competitions leur permet de solidifier cette image, de s'imposer en leader.

Et les étudiants, ils y gagnent quoi au juste ?
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C'est une occasion rêvée de rencontrer les professionnels du secteur, d'en apprendre davantage sur l'entreprise, les activités, et puis de développer son réseau. Les meilleurs peuvent prétendre à décrocher un stage ou un emploi. Et puis, pour tous les autres, cette expérience reste spéciale, car rencontre avec un monde impressionnant et qui souvent fait rêver.

Finalement, c'est un coup de pouce, aussi bien pour l'entreprise, que pour les étudiants et tout le monde y trouve son compte ...
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La contrefaçon, un mal à combattre ?

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Tous les grands sont un jour imités, n'est-ce pas ? Et puis, si quelque chose marche, pourquoi s'en priver ? Pourquoi ne pas copier ? Dur, dur de resister, surtout quand il s'agit à la clé de se récupérer des sous ...

A priori, le groupe LVMH ne voit pas les choses de la sorte, et sort gagnant d'un procès entamé contre eBay. De quoi inciter les autres marques à faire valoir leurs droits également.

Les deux gros blocs s'opposent. D'un coté les arguments de l'image de marque qu'il faut préserver (et ce surtout dans le contexte actuel, où la démocratisation et la désacralisation du luxe font trembler les plus grands, n'est-ce pas ?), des empires qu'il faut protéger en essayant de préserver l'essance et la base qu'est la rareté des produits, sans parler de la qualité, de l'expérience produit qui sont finalement ôtées et simplement réduites à un logo ... avec une pièce contrefaite. Différents arguments et accusations avancés par le groupe, comme vente illicite, négligence fautive ou encore vente hors distribution sélective.

Et de l'autre coté, eBay déjà attaqué et condamné en Juin dernier à des dommages et intérêts à la maison Hermès, compte faire appel et confirme sa volonté à continuer à vendre les grandes marques, tout en se défendant d'avoir mis place des mesures de contrôle depuis 2006.

Et puis, au delà de cette actualité brulante, cela soulève une autre question; celle du rapport de la contrefaçon et de la démocratisation du luxe. Les grandes marques dénoncent la contrefaçon, mais en même temps surfent sur la tendance du luxe pour masses; et s'offusquent de l'effet de banalisation que produisent les pièces illicites. Complexe non ?




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