2 juillet 2008 La contrefaçon, un mal à combattre ?

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Tous les grands sont un jour imités, n'est-ce pas ? Et puis, si quelque chose marche, pourquoi s'en priver ? Pourquoi ne pas copier ? Dur, dur de resister, surtout quand il s'agit à la clé de se récupérer des sous ...

A priori, le groupe LVMH ne voit pas les choses de la sorte, et sort gagnant d'un procès entamé contre eBay. De quoi inciter les autres marques à faire valoir leurs droits également.

Les deux gros blocs s'opposent. D'un coté les arguments de l'image de marque qu'il faut préserver (et ce surtout dans le contexte actuel, où la démocratisation et la désacralisation du luxe font trembler les plus grands, n'est-ce pas ?), des empires qu'il faut protéger en essayant de préserver l'essance et la base qu'est la rareté des produits, sans parler de la qualité, de l'expérience produit qui sont finalement ôtées et simplement réduites à un logo ... avec une pièce contrefaite. Différents arguments et accusations avancés par le groupe, comme vente illicite, négligence fautive ou encore vente hors distribution sélective.

Et de l'autre coté, eBay déjà attaqué et condamné en Juin dernier à des dommages et intérêts à la maison Hermès, compte faire appel et confirme sa volonté à continuer à vendre les grandes marques, tout en se défendant d'avoir mis place des mesures de contrôle depuis 2006.

Et puis, au delà de cette actualité brulante, cela soulève une autre question; celle du rapport de la contrefaçon et de la démocratisation du luxe. Les grandes marques dénoncent la contrefaçon, mais en même temps surfent sur la tendance du luxe pour masses; et s'offusquent de l'effet de banalisation que produisent les pièces illicites. Complexe non ?

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